La certification BIO remise en question !

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Cash Investigation : alerte sur le bio ! Mardi 6 juin à 21.10

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Les fruits et les légumes bio seraient meilleurs pour notre santé, parce que débarrassés de tout pesticide, et donc un peu plus cher. Sauf que bio ne signifie pas sans pesticide. Des centaines de produits d’origine naturelle sont autorisés en agriculture biologique pour les traitements.

Et tous ne sont pas sans danger. Comme le BT, l’insecticide le plus utilisé en bio, ou le Spinosad, très efficace notamment contre les chenilles. Ce dernier est ou serait un redoutable tueur d’abeilles mais il est aussi suspecté par l’autorité de santé européenne d’être un perturbateur endocrinien.

Mais qui surveille l’utilisation de ces produits, certains étant loin d’être inoffensifs ? la suite, mardi soir sur FranceTV la 2 !

Encore un autre point de vue à ce sujet !

Atelier paysan : Ce qu’on appelle “la bio” est prise dans un piège. La seule façon pour elle d’exister et de se développer, c’est d’avoir une stratégie commerciale de niche, de s’adresser à un segment de marché, des plus privilégiés d’entre nous. Cette stratégie-là a atteint ses limites, dans un contexte de précarisation de la population. Nous faisons déjà face à des reculs et ce n’est pas fini : l’année 2022 a été la première année où la demande en bio a reculé. Déjà il faut rappeler que la bio n’est pas l’agriculture paysanne. Il y a de l’agriculture paysanne qui n’a pas le label bio et il y a une agriculture industrielle qui a le label bio. Il faut que nous soyons capables de proposer un projet politique pour que toute la population ait accès à une alimentation produite dans des conditions paysannes. Cela ne s’appelle pas la bio.


Pour le dire autrement, c’est en sortant de la bio qu’on pourra se débarrasser de l’agriculture industrielle. Vraiment ?

Mais, aussi, sans socialisation de l’alimentation, donc finalement de l’agriculture qui la produit, il n’y aura probablement pas de sortie possible de la logique industrielle. C’est pour cela que le Réseau salariat et nos organisations paysannes appartenons à une même organisation nationale, le Collectif pour une Sécurité sociale de l’alimentation. Mais entendons-nous bien, la sécurité sociale de l’alimentation n’est qu’une proposition parmi d’autres de socialisation. Le principal est l’idée de socialisation.

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